La souffrance et les pathologies des patients peuvent les amener à exprimer une opposition, un refus de soins ou d’aide. Les soins sans consentement, les cadres de soins contraignants, peuvent aussi complexifier la prise en charge.
La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité des soins, la conférence de consensus sur la « liberté d’aller et venir dans les établissements sanitaires et médicosociaux, obligation de soin et de sécurité », le rapport du contrôleur général des lieux de privation de libertés de mars 2016, confirment le changement de paradigme : les restrictions de libertés ne peuvent se faire que sur prescription médicale, elles ne peuvent plus être conduites de manière systématique.
Dès lors, comment concilier projet de soin, cadre juridique, recommandations de bonnes pratiques dans l’intérêt du patient ?